Native de Kisangani (1954), alors Stanley Ville au Congo Belge, la célèbre chanteuse, parolière et productrice congolaise Abeti Masikini est morte le 28 septembre 1994, en France de suite d’une maladie laissant ainsi un répertoire musical si riche. 30 ans après, ses œuvres brillent encore dans les annales musicales congolaises.
Dans les années 1970, Abeti Masikini a marqué son temps. Sa voix exceptionnelle et son talent ont ouvert les portes des scènes les plus prestigieuses à travers le monde. En 73, Elle est devenue la première femme africaine à se produire à l’Olympia de Paris, suivie de concerts mémorables au Carnegie Hall à New York, au Royal Albert Hall à Londres, et au Zénith de Paris, entre autres. À Kisangani, son célèbre son « Wali na Sombe », est une référence. Attachée à la culture Boyomaise, Elisabeth Finant Aka Abeti (son vrai nom) a su garder son authenticité malgré l’aura qu’elle embrassait.
Ce samedi 28 septembre 2024, la mémoire de la tigresse de la musique du Congo, Abeti Masikini, a été commémorée à Kinshasa.
Pour la première fois depuis sa disparition, un hommage émouvant a été rendu à Abeti Masikini, 30 ans après, au Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines de la RDC, où la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo a souligné l’importance de préserver la mémoire des artistes et de protéger leurs droits d’auteur.
Sur son compte X, la première dame, Denise Nyakeru rend hommage à Masikini. Pour elle, Masikini est une pionnière de la musique congolaise.
« Il y a 30 ans, nous perdions Abeti Masikini, pionnière de la musique congolaise, mais son héritage continue de briller. Elle a défié les conventions, porté haut la voix des femmes et fait rayonner notre culture à travers le monde. En ce 28 septembre, je rends hommage à son courage et à son immense talent », écrit-elle.
Abeti Masikini est au cœur d’un documentaire inspirant. À travers le projet Congo Au Féminin de la Première dame du pays, ce documentaire célèbre l’héritage de Maman Abeti. Son parcours inspire les générations futures et continue d’enrichir le patrimoine culturel congolais.
Suivez en intégralité ce documentaire :