Pourtant méconnue dans la tradition Boyomaise, la pratique de kidnapping prend de l’ampleur inquiétante, ces derniers jours, à Kisangani. Les jeunes filles dont les étudiantes et élèves en payent le prix.
Des méthodes sont mises en place pour mener des rapts dans les universités et institutions. Parfois, en bord des voitures, taximoto, ou même par séduction d’une manière ou d’une autre. Il suffit que la dame infortunée tombe sous les charmes de ses bourreaux. Paf, c’est l’enlèvement. Et pire, les meneurs font leur sale besogne avec charme, sans être inquiétés.
Des cas récents
Des investigations révèlent plus de trois cas récents. À l’espace d’un mois, au moins trois filles sont tombées dans le filet des kidnappeurs. Le premier cas remonte à l’ISTM Kisangani où une jeune étudiante a été enlevée et retrouvée vivante à plus de 90 Km de la ville dans un couvent des sœurs. Des alertes ont été lancées mais en vain. Heureusement, la jeune infortunée a eu la vie sauve de justesse.
L’autre cas précis a été remarqué en pleine centre-ville de Kisangani. Une fille de moins de 25 ans a sauté sur la moto des criminels qui la voulaient pour des faits divers. Elle a été aspergée d’un parfum hypnotisant. Les faits se sont déroulés non loin de Disco la Bible. Délaissée au triste sort, cette dernière s’est retrouvée à l’hôpital.
Une femme âgée connue sous le nom de « Mère double » a disparu de chez elle, dans la commune de la Tshopo, sur la 6eme avenue Bis. Après des recherches, son corps a été retrouvé à la morgue avec des traces de sang au niveau des nez et de ses yeux. Les dernières nouvelles citent un officier militaire qui l’aurait déposé à la morgue. Les enquêtes sont cependant en cours pour dénicher les circonstances de sa mort.
Vers Hope School, à Motumbe, une jeune fille a échappé belle à un kidnapping en pleine journée. La jeune dame a reçu l’intervention de la clameur de la population. Les policiers commis à la garde du complexe scolaire Hope sont aussi venus à la rescousse. La bande de kidnappeurs a été arrêtée.
Ces pratiques qui gangrènent déjà la ville de Kisangani inquiètent plus d’un. La police est vivement recommandée de doubler la patrouille. Ceci va de même pour la population qui doit doubler aussi la vigilance.