Victimes d’une gestion scandaleuse durant plusieurs années, les travailleurs de la cacaoyère de Bengamisa ont retrouvé un sourire. Ce mercredi 29 juin 2022, des pagnes pour maman, riz et viande ont été distribués par l’actuelle coordination pour rendre la fête de l’indépendance agréable dans leurs ménages.
Ruscissité de ces cendres par l’actuel patron, le DG Ir. Josué Nzangi, la CABEN (cacaoyère de Bengamisa) reprend doucement ces lettres de noblesse, ceci, malgré nombreux défis à relever, notamment la mobilisation des moyens financiers et techniques.
À la CABEN, la “fête” n’y était plus. De la précarité sociale des travailleurs en passant par l’absence d’une conscience collective dans le management, l’un des plus grands projets glorieux du pays a sombré chaque jour d’avantage.
Une vache pesant plus de 400kg, 130 pièces des pagnes et plus de 300kg du riz étaient suffisants pour rendre la fête inoubliable aux 130 agents de la cacaoyère. Un geste qui rend fière les pères de l’indépendance.
Le travail avant la fête !
Placé à la tête de ce prestigieux programme sur le cacao de Bengamisa, Josué Nzangi, ingénieur de son état ne sommeil ni ne dort. À pèlerin pour trouver le financement, le patron de la Caben imprime malgré les maigres moyens à sa disposition, une idéologie du travail.
Un pont de 10m de longueur vient d’être jeter sur la rivière Yame, sur une route de déviation de 5km qui relie la RN4 à la plantation cacaoyère de Bengamisa. Sans révélés le coût global des travaux puisque en cours d’achèvement, ces travaux ont cependant bénéficiés des fonds propres de la CABEN avec une main d’œuvre locale.
Située à 36km au nord de Kisangani, la Cacaoyère de Bengamisa(CABEN) s’étend sur 5000 hectares, dont plus ou moins 500 hectares sont actuellement mis en valeur.
Après une longue période de déclin, la filière cacao congolaise redresse progressivement la tête depuis le début des années 2010. Une renaissance liée en grande partie aux appuis fournis par des ONG et des actions de coopération bilatérale avec les producteurs, et accompagnée, au-delà de l’augmentation des volumes, par une nouvelle vision de la culture sous Félix Tshisekedi.