Les travaux de la deuxième journée de la conférence internationale sur la biodiversité dans le bassin du Congo qui se tiennent à Kisangani, dans la Tshopo, ont été marqués, ce mardi 07 mars 2023, par la presentation de la politique du gouvernement congolais en matiere de la conservation de la biodiversité.
Classée 5e au monde en matières de méga-biodiversité, la RDC regorge un potentiel environnemental énorme, ce qui fait d’elle un véritable pays solution. Eve BAZAIBA, vice-premier ministre et ministre de l’environnement a ainsi ajouté que le pays veut servir l’humanité entière. Dans cette option, elle a salué les récentes découvertes de 47 espèces de café à l’INERA/Yangambi, dans la province de la Tshopo. L’occasion pour elle d’admirer les prouesses des chercheurs qui s’effectuent dans cette reserve de la biosphere.
Eve Bazaiba a ainsi interpelé l’assistance que, malgré la presence du fleuve Congo, on assiste à des très fortes chaleurs à Kisangani.
C’est pour cette cause que « le gouvernement congolais a pris à coeur les recommandations des scientifiques pour la gestion des ressources naturelle de manière durable ».
La patronne de l’environnement interpelle cette centaine des chercheurs venus de quatre coins de la planette à tenir compte des populations qui vivent dans la forêt et de la forêt. Pour elle, il faut sortir des alternatives et mécanismes clairs en vue de protéger les forêts du bassin du Congo.
« La vie au village où il y a 80% des populations est pénible, il faut tenir compte de cette population, qui ne doit pas etre considéré, comme etant moteur de destruction de la biodiversité », a-t-elle dit devant l’assistance dans l’amphithéâtre de l’UNIKIS.
La vice-premier ministre et ministre de l’environnement et développement durable a tout de même appelé les scientifiques à proposer des actions concrètes pour espérer à un changement durable des condition de vie des populations.
« Avec les mecanismes d’amendement du sol pour l’agroculture sedentaire et de l’énergie pour faire tourner les économies au village afin de ne plus recourir à la forêt pour leurs survies », a-t-elle signifié.
Elle a, par la même occasion, vanté beaucoup de pratiques traditionnelles qui protègent aussi mieux la biodiversité.
Pour BAZAIBA, qui reconnait la co-responsabilité sur cette question, précise tout de meme que le fond pour l’environnement n’a rien avoir avec. Cependant, l’aide au développement, c’est un droit pour la RDC.
Selon elle, « ces genres des réunions nous ont manqué comme espace d’expression a faire passer le message de la RDC ». C’est pour cette raison qu’elle demande aux participants à cette conférence d’être les ambassadeurs de l’environnement.
Outre l’intervention de la ministre congolaise de l’environnement, il y a eu une serie d’exposés des scientifiques et des experts du ministère congolais en matieres des ressources naturelles du basin du Congo qui ont défilé à l’enphithéatre de l’UNIKIS et à la faculté des sciences de la meme institution.
En une dizaine d’exposés scientifiques ont été présentés en cette 2ème journée de la seconde conférence internationale sur la biodiversité dans le bassin du Congo qui se déroule ici à Kisangani.