1er octobre 2020,dix ans jour après jour depuis la publication du rapport mapping par les nations unies. Ce rapport contient la cartographie des crimes graves commis en rdc entre 1993 et 2003.ce 1er octobre 2020,les mouvements citoyens, églises et société civile sont descendus dans la rue de kisangani pour exiger que justice et réparation soient faites.
Curieusement, la marche bien que pacifique a été brutalement réprimée par la police devant le gouvernorat de province. Une situation que déplore le professeur Billy BOLAKONGA un des organisateurs de la marche, surtout que « la marche était pacifique, sans connotation politique, ni religieuse encore moins philosophique« . D’après lui ce rapport mapping « est une affaire de tous les Congolais particulièrement pour nous de kisangani qui sommes à l’origine de la rédaction de ce rapport » par ce que la ville a connu avec deux armées qui s’étaient affrontées faisant près de 700 morts. D’où il était important qu’on puisse organiser cette marche pour exiger « justice et réparation« .
Parlant du bilan de cette répression, Billy BOLAKONGA rapporte « une dizaine de manifestants brutalisés avec des mattraques, on a tiré des gaz lacrymogènes dont deux sont grièvement blessés » . Il précise que les deux blessés graves sont admis dans des institutions hospitalières de la place.
Face à une telle répression, les organisateurs de la marche comptent aller en justice contre « ceux qui ont perpétré ces actes de barbarie » indique le professeur Billy BOLAKONGA. Une plainte est en cours, « nous allons saisir aussi les autorités compétentes tant aux niveaux local, national qu’international » a-t-il renchérit. Avant d’ajouter que « les auteurs de cette répression vont allonger la liste des auteurs des crimes cités dans le rapport Mapping ».
Rédaction